Après avoir focalisé l’attention en vue des élections municipales, les collectivités locales se retrouvent aujourd’hui dans l’ombre d’une gestion de crise pilotée au plus haut sommet de l’Etat. Avec la crise sanitaire, le discours présidentiel sur l’héroïsme est passé des maires aux soignants. Ce retournement a été encore accentué par des élections inachevées, issues du maintien contesté du premier tour et du report incontestable du second. Il ne faudrait pas cependant que ce retour en force de l’Etat ne vienne mettre à mal le rôle des communes et des intercommunalités face à la crise. La situation révèle au contraire l’indispensable complémentarité entre gestion de crise centralisée et résilience distribuée.
Pour lire la suite du billet de Nicolas Rio dans La Gazette des Communes, c’est ici.