Giec, COP, Grenelle… Quels outils pour amplifier la transition écologique dans les territoires ?

Publié le |Nicolas Rio, Manon Loisel et Mathilde François|Temps de lecture : 2 min.

COP 26 territoriales, Grenelles du Monde d’Après, Conventions citoyennes locales, Etats généraux de la résilience… Les appels à la mobilisation générale se multiplient. Vainqueurs d’un scrutin à l’abstention sans précédent, confrontés au défi de la transition écologique et sociale dans un contexte de crise économique, nombre d’élus veulent s’inspirer des dispositifs (inter)nationaux pour engager une dynamique de transformation collective des territoires.

On ne peut que s’en réjouir. Pour l’action publique locale, la transition écologique et sociale nécessite d’initier de nouvelles formes de coopération et de s’ouvrir sur d’autres acteurs. Mais comment s’assurer que ces annonces volontaristes aillent au-delà du coup de com’ sans lendemain ?

A Partie Prenante, on a choisi de prendre ces propositions au sérieux. En essayant d’abord d’y mettre un peu d’ordre, pour mieux cerner les spécificités de chaque outil. Entre les Grenelle, les COP et les Etats généraux, on finissait par s’y perdre un peu. Ces appellations ne sont pourtant pas synonymes : elles correspondent chacune à un format, à une histoire et à un mode de gouvernance distincts. Il s’agit moins de savoir quel est le dispositif idéal, que de sélectionner à chaque fois le bon outil en fonction du contexte et des objectifs affichés.

Nous avons aussi cherché à en interroger leur déclinaison possible au niveau des territoires. Qu’est-ce qui change dans un GIEC ou un Grenelle lorsqu’ils deviennent territoriaux ? Le passage à l’échelle locale ne suffira pas à lui seul à dépasser les limites observées au niveau gouvernemental et international.

Ce travail, qui avait été initié pendant le confinement pour alimenter nos missions en cours sur la gouvernance locale de la transition, s’est progressivement transformé en un panorama d’une dizaine de pages (on a pourtant essayé d’être synthétique). Il mériterait d’être étayé par un dialogue plus poussé avec les porteurs de ces dispositifs. Nous avons cependant décidé d’en publier la version de travail, pour en faire un commun accessible à tous. Il est en ligne ci-dessous. N’hésitez par à vous en saisir, à nous faire part de vos retours critiques et à le diffuser autour de vous.

Sommaire du panorama

Un GIEC local pour donner de la voix aux projections des scientifiques

Une COP territoriale pour s’engager sur une feuille de route commune mais différenciée

Un Grenelle territorial pour trouver un terrain d’entente et définir des engagements réciproques

Des Etats Généraux pour croiser les mondes et faire émerger de nouveaux sujets à l’agenda

Une convention citoyenne locale pour révéler les tensions et les points de convergence propres à chaque territoire

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